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24 septembre : The Holographic Universe Theory of Art History (THUTOAH) – Suzanne Treister 2018

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Dans le cadre de la Nuit des Musées, œuvre vidéo présentée dès la nuit tombée jusqu’à 2h00 – Esplanade Ouest

Naissant de récits insolites et de corpus de recherche atypiques, les œuvres de Suzanne Treister mettent au jour les mécanismes qui lient pouvoir, identité et savoir. Dans The Holographic Universe Theory of Art History (THUTOAH), l’artiste explore le principe d’univers holographique et la théorie selon laquelle notre univers pourrait être un vaste et complexe hologramme. L’hypothèse ainsi posée est la suivante : au-delà des contextes et impératifs reconnus comme appartenant à l’histoire de l’art, il se pourrait que les artistes aient inconsciemment cherché à décrire la nature holographique de l’univers.

À travers la projection chronologique de plus de 25 000 images issues de l’histoire de l’art (depuis les peintures rupestres jusqu’à l’art contemporain international, y compris l’art marginal et psychédélique), le travail vidéo de Suzanne Treister se fait l’écho conceptuel de la mécanique propre à l’accélérateur de particules du CERN, le Grand collisionneur de hadrons (LHC), accélérant l’histoire de l’art à une vitesse de 25 images par seconde dans une boucle séquentielle. THUTOAH pose l’hypothèse d’une réalité qui a peut-être été pressentie au fil des siècles, au-delà des descriptions intentionnelles connues d’états de conscience altérés et d’expériences spirituelles, mystiques ou transcendantales : la réalité de la nature holographique de l’univers. Exploitant des supports variés tels que la vidéo, Internet, les technologies interactives, la photographie, le dessin et l’aquarelle, Suzanne Treister a conçu un vaste ensemble d’œuvres explorant la relation entre nouvelles technologies, société, systèmes de croyance alternatifs, et les futurs potentiels de l’humanité.

Avec l’aimable autorisation de l’artiste, de la galerie Annely Juda Fine Art à Londres et de la galerie p.p.o.w à New York. Cette œuvre a été développée dans le cadre du prix Collide, un programme de résidence artistique à Arts at CERN. Suzanne Treister a été artiste en résidence au CERN en 2018. Suzanne Treister tient à remercier tous les participants à l’exposition et au prix Collide International, notamment Mónica Bello, José-Carlos Mariátegui et les scientifiques du CERN, et adresse ses plus vifs remerciements à Joasia Krysa pour sa présence stimulante et son implication cruciale aux premières heures de ce projet.

Biographie :
Suzanne Treister (Royaume-Uni, 1958) est une artiste britannique basée à Londres, où elle a étudié à la Saint Martin’s School of Art (1978-1981) et au Chelsea College of Art and Design (1981-1982). Se faisant d’abord connaître par ses peintures dans les années 1980, elle devient pionnière de l’art des nouveaux médias dès le début des années 1990, abordant dans ses œuvres les technologies émergentes et les mondes imaginaires. Exploitant des supports variés tels que la vidéo, Internet, les technologies interactives, la photographie, le dessin et l’aquarelle, Suzanne Treister a conçu un vaste ensemble d’œuvres mettant au jour les mécanismes qui lient pouvoir, identité et savoir, à partir de récits insolites et de corpus de recherche atypiques. Dans ses travaux, elle s’efforce de réinterpréter les taxonomies et chroniques existantes pour étudier les forces latentes et invisibles qui façonnent le monde, qu’elles soient corporatives, militaires ou paranormales. Les œuvres de Suzanne Treister sont hébergées dans des collections publiques et privées, notamment à la Tate Britain, au Science Museum de Londres, au Centre Pompidou de Paris, au musée d’art Sztuki de Łódź en Pologne et à la fondation Thyssen-Bornemisza Art Contemporary de Vienne. Elle a été artiste en résidence à Arts at CERN en 2018 et à la Becque | Résidences d’artistes en 2022.

suzannetreister.net

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