welcome to plateforme 10

“Etre totalement libéré de la peinture et de ses implications esthétiques”, tel fut le premier but avoué de Man Ray qui débuta sa carrière en tant que peintre. La photographie constituait une des ouvertures importantes de l’art moderne. Elle suscitait alors une remise en question des notions de représentation. C’est dans les années 1920 et 1930 que le médium photographique s’imposa dans les avant-gardes et que Man Ray se fit rapidement remarquer par sa virtuosité. Portraitiste de studio, photographe de mode, mais aussi artiste expérimental ayant exploré les potentiels de la photographie avec les figures de son entourage, Man Ray apparaît comme une figure aux facettes multiples. Considéré comme l’un des artistes majeurs du XXe siècle, proche de Dada, puis du surréalisme, il photographie le cercle artistique présent à Paris dans l’entre-deux-guerres.

Réalisée à partir d’une collection privée, l’exposition explore les sociabilités multiples de l’artiste, tout en présentant certaines de ces œuvres les plus emblématiques. L’exposition comprend des portraits d’artistes, d’écrivains et d’intellectuels de son entourage, notamment d’André Breton, de Lee Miller, de Meret Oppenheim, de Marcel Duchamp, de Pablo Picasso, de Salvador Dalí, et de James Joyce parmi d’autres. En plus de présenter un éblouissant who’s who de l’avant-garde parisienne, les œuvres mettent également en évidence les innovations en matière de photographie que Man Ray a réalisées dans Paris dans les années 1920 et 1930.

mudac presents Objects of Desire, an exhibition by the Vitra Design Museum.

To celebrate the centenary of Sabine Weiss’ birth, Photo Elysée is putting on a show in tribute to the photographer who died in 2021. The museum will unveil various treasures from among the 200,000 negatives and 7,000 contact sheets in the collection received in 2017.  

Sabine Weiss was a major figure in humanist photography, a movement born in France after the Second World War. Throughout her career, the photographer was driven by an insatiable curiosity about others, whether in France where she settled in 1946 or during her many trips across Europe, the United States and Asia, where she continued to travel until the end of her life.  

Photo Elysée has one of the world’s largest collections devoted to photography. It spans the entire history of the medium, from its invention in the 19th century to digital technologies. At Photo Elysée, Sabine Weiss joins other great names from the world of photography such as René Burri, Leonard Freed, Henriette Grindat, Monique Jacot, Lehnert & Landrock and Ella Maillart. 

This transhistorical show, the first thematic exhibition devoted to Surrealism at MCBA since 1987, examines the unprecedented relevance today of this major movement in the history of art. Surrealism, a young centenarian, hasn’t aged one bit.

To mark the award of the Manor Vaud Cultural Prize, Gina Proenza is taking over the Espace Projet for a brand new exhibition: she devises
a polyphonic installation that questions the positions of those who pronounce or receive a sentence.

“Set and setting” presents the first institutional solo show of Swiss artist Tamara Janes. Janes is fascinated by how we see, question, and change the post-modern conditions of the image. She addresses these issues by utilising a unique blend of high-culture and popular culture sources that captivate audiences and humorously expose both profound and mundane aspects of contemporary visual culture. A large part of the exhibition shows bodies of work she made after researching the New York Public Library Picture Collection in 2018. It acts as a source of images for her, which she later organizes, adjusts, recontextualizes and modifies based on her artistic preferences. 

Constituée du dernier ensemble d’œuvres de Cindy Sherman, cette exposition présente une série de portraits improbables qui illustrent la transformation du moi. Le concept d’identité en tant que construction est un thème central qui traverse toute l’œuvre de Sherman ; dans cette série, l’artiste rend cette notion encore plus perceptible en assemblant des photographies des différentes parties de son propre visage en un ensemble d’images collées. Le résultat est une série de portraits totalement asymétriques – et donc apparemment déformés – dépeignant des personnages entièrement nouveaux qui prennent vie au cours du processus. 

“Je suis dégoûtée par la façon dont les gens se rendent beaux”, déclarait Sherman lors d’une interview il y a près de quarante ans, “je suis beaucoup plus fascinée par l’autre côté”. À bien des égards, cette exposition est l’aboutissement de ce sentiment. Tirés d’une série de vingt-six “créatures flottantes”, comme les appelle l’artiste, ces portraits défigurés et parfois disproportionnés incarnent l’œuvre la plus grotesque de Sherman à ce jour. Délibérément imprimé en grand format, Sherman confronte le spectateur à des détails habituellement jugés inesthétiques : rides, contorsions, maquillage mal appliqué. En attirant l’attention sur ces éléments si souvent lissés, Sherman sonde notre rapport à l'(in)attractivité et à la construction de soi. 

Née en 1954 dans le New Jersey, Cindy Sherman vit et travaille à New York. Elle a acquis une reconnaissance internationale avec sa série “Untitled Film Stills” (1977-1980) et, au cours des décennies qui ont suivi, elle a continué à examiner les thèmes liés à la représentation et à l’identité en se transformant et en se photographiant sous les traits de toute une série de personnages.

« Come and see here what you won’t see elsewhere! » is the slogan for the permanent exhibition, laid out chronologically over two floors to showcase treasures from Vaud’s art collections, with some three hundred works dating from the eighteenth century to the present day.

MCBA is pleased to present White Out – Between Telling and Listening, an installation by Esther Shalev-Gerz (*1948, Vilnius, Lithuania; lives and works in Paris), who offers us a portrait of a woman between two cultures, places, and timeframes.

Olga Cafiero has been given carte blanche to explore the Naturéum’s collections. Through her photographic series, she captures the perpetual accumulation of time. She plays with colors and materials to create and represent each object. By bringing zoological, botanical and geological specimens to life, she opens up new perspectives on the natural sciences.

Olga Cafiero takes over Plateforme 10’s Le Signal L space at the suggestion of Photo Elysée and Naturéum.

mudac reveals the treasures of its collection in a dedicated exhibition that offers a surprising and quirky exploration of the diversity of the museum’s collection from design to contemporary applied arts.