Expositions

Flou

03.03 – 21.05.2023

L’exposition retrace l’histoire du flou dans la photographie, de l’invention du procédé à l’époque contemporaine. Jalonnée de comparaisons avec la peinture et le cinéma, elle raconte – notamment par des œuvres clés – l’évolution de cette forme, ainsi que les valeurs qui lui sont associées selon les époques et les différentes pratiques photographiques.

L’exposition partira de certaines peintures du 17ème siècle – époque à laquelle le « flou » constitue une catégorie picturale très spécifique –, pour aller jusqu’à l’époque contemporaine où le flou devient un élément de l’esthétique photographique prépondérant. Le flou est tiraillé entre l’erreur technique primaire qu’il implique et les ambitions artistiques qu’il promet.

L’exposition permet ainsi de saisir les enjeux que pose le flou dans différentes pratiques de la photographie, qu’il s’agisse de la photographie à but artistique, de celle produite par des amateurs, par des scientifiques ou à des fins de reportage. On pourra y percevoir la richesse du flou, qui évoque souvent un élément et son contraire, que ce soit dans son rapport au réel et à la mimésis, dans ses affinités bourgeoises et révolutionnaires, dans son rapport à l’amateurisme et à l’expertise, ou dans la virtuosité technique qu’il évoque ou au contraire le défaut primaire qu’il désigne.

Découvrir l’exposition

En ce moment

Emily Jacir. We Ate the Wind

26.05 – 27.08.2023

Pour son intervention dans l’Espace Projet, Emily Jacir (*1972, Santiago du Chili, vit et travaille à Bethléem, Palestine) revisite les questions de territoires et de temporalités qui sont au cœur de son travail.

Beyrouth. Les temps du design

07.04 – 06.08.2023

Beyrouth. Les temps du design tente de saisir les lignes dynamiques qui ont permis au design de se développer au Liban.

Groupe CAYC. Buenos Aires – Lausanne

19.05 – 27.08.2023

Dans les années 1970 et 1980, deux personnalités prolifiques se sont entendues pour mettre en place des échanges artistiques entre Lausanne et Buenos Aires : René Berger, directeur du MCBA, et Jorge Glusberg, directeur du CAYC (Centro de Arte y Comunicación).

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Billet Plateforme 10
3 musées

Valable 3 mois pour 1 visite de chacun des musées.
Transmissible.

Autres espaces d'exposition

Le Signal L

Florence Jung × Orchestre de Chambre de Lausanne

Post-Music Award

 

Florence Jung investit le Signal L en créant le Post-Music Award, sur proposition du MCBA.

 

La post-musique est un genre musical qui consiste à parler de musique plutôt qu’à en faire. Le Post-Music Award est remis pour la première fois en 2023 à une personne sans pratique professionnelle de la musique et qui s’est distinguée par ses capacités exceptionnelles à en parler.

 

Nouvel espace d’exposition de Plateforme 10 situé dans l’angle du bâtiment des musées Photo Elysée et mudac, le Signal L se veut un dispositif qui offre aux artistes la possibilité d’éclairer notre portion de territoire, le Canton de Vaud, à leur manière.

 

Avec le soutien de la Fondation Leenaards.

 

Vernissage le 4 avril dès 18h. Conversation avec le lauréat.  A voir du 5 avril au 11 juin 2023.

 

Les arcades

Les arcades accueillent le restaurant Arcadia, le Nabi bar, l’espace créatif Caran d’Ache ainsi que des espaces de création artistique.

 

Espace créatif Caran d'Ache

DREAMSCAPE

 

Dès le 16 novembre, Anaïs Coulon investit à nouveau l’Espace créatif Caran d’Ache avec « DREAMSCAPE », une installation anamorphique qui reprend son travail autour du paysage : une version colorée du paysage alpin.

 

Anaïs Coulon a grandi dans une famille d’artistes dont l’atmosphère bohème et colorée influence aujourd’hui son travail. Diplômée de la Haute école d’art et de design de Genève, elle exerce rapidement en tant que designer graphique et expérimente de nombreux projets dans des domaines variés, aussi bien culturels que privés. Au fil du temps, elle développe un langage poétique, aux confins du graphisme et de l’illustration. Souvent inspirés par la nature, ses visuels alternent entre luxuriance et minimalisme et invitent à une certaine contemplation. Curieuse et touche-à-tout, elle explore différents supports de création et décline récemment son travail en peinture et sur céramique.

 

Prochaines expos

Magdalena Abakanowicz. Territoires textiles

23.06 – 24.09.2023

Pour sa première grande exposition au Musée cantonal des Beaux-Arts sur le site de Plateforme 10, la Fondation Toms Pauli propose de redécouvrir l’œuvre saisissante de Magdalena Abakanowicz (1930 – 2017), pionnière de l’art textile et artiste majeure de la sculpture du XXe siècle.

Jagoda Wisniewska

30.06 – 27.08.2023

L’artiste Jagoda Wisniewska (1987) investit Le Signal L sur une proposition de Photo Elysée, en collaboration avec l’Arsenic .

L’artiste s’intéresse ici à la perception du corps féminin et aux représentations des fonctions sexuelles et reproductives féminines (rapports sexuels, menstruations, accouchement, allaitement). Le corps féminin, exposé, sexualisé, est aussi celui que l’on cache, que Sartre décrit comme « une série de trous humides et de substances visqueuses ». À la fois désir et dégoût, cette « humidité » est vivifiante et menaçante.

Dans ce travail, Jagoda Wisniewska explore la relation entre photographie et performance. Elle rencontre la performeuse Tamara Alegre autour de la représentation du corps féminin et de ses fluides et lui propose d’utiliser la présence de la caméra (et de la photographe) comme complice d’expérimentations identitaires.

Debi Cornwall

30.06 – 01.10.2023

Debi Cornwall (États-Unis, 1973), lauréate du Prix Elysée 2023, l’un des plus prestigieux prix de photographie à l’international, présente « Citoyens modèles ». Dans cette série encore en cours de réalisation, elle explore la manière dont la mise en scène, la performance et le jeu de rôle nourrissent l’idée de la citoyenneté dans nos sociétés occidentales. Le médium photographique devient ici un outil d’analyse politique.

Livres ouverts

30.06 – 01.10.2023

En collaboration avec l’EPFL+ECAL Lab, Photo Elysée développe un dispositif interactif et immersif dédié aux livres de sa bibliothèque. Cette approche expérimentale s’appuie sur des technologies émergentes associées à un travail de recherche en design, pour proposer une nouvelle forme d’exposition digitale.

En parallèle, Photo Elysée expose une sélection de livres issus de sa bibliothèque, riche de plus de 30’000 ouvrages. A l’aune de l’interactivité digitale, le livre de photographie connait un essor sans précédent témoignant de la vitalité de la production contemporaine.

Laia Abril

30.06 – 01.10.2023

Laia Abril (Espagne, 1986) a recourt à la photographie, aux documents d’archives et au multimédia pour créer des projets engagés, liés aux questions féministes et empreintes de considérations sociologiques, historiques et anthropologiques. Ses projets au long court s’articulent en chapitres. L’artiste présente à Photo Elysée sa dernière recherche : « De l’hystérie de masse » [« On Mass Hysteria »], dont une première ébauche avait nominé Laia Abril au Prix Elysée 2019.

L’hystérie de masse est une réaction aux circonstances dans lesquelles les femmes sont soumises à un stress extrême, se sentent réprimées ou contraintes à des situations où elles ne peuvent pas communiquer ou exprimer leurs pensées et leurs émotions. « De l’hystérie de masse » permet de visualiser ce langage de la douleur de la représentation féminine à travers l’histoire. 

Steinlen. Coups de griffe et patte de velours

22.09.2023 – 18.02.2024

Le MCBA célèbre Théophile-Alexandre Steinlen, fabuleux chroniqueur du Paris Belle Époque. L’exposition présente pour la première fois un riche ensemble d’œuvres issues de la donation Paul et Tina Stohler.

Immersion. Les origines: 1949-1969

27.10.2023 – 03.03.2024

Avec une douzaine d’environnements immersifs, de Lucio Fontana à Judy Chicago, cette exposition est la première à s’intéresser à l’émergence d’une pratique qui devient une des modalités d’expression majeure du champ artistique à partir des années 1990.